La VUB va prendre des mesures pour lutter contre la crise énergétique et accélère l’efficacité énergétique ainsi que la transition vers la durabilité de son fonctionnement et de son infrastructure

La VUB va prendre des mesures pour lutter contre la crise énergétique et accélère l’efficacité énergétique ainsi que la transition vers la durabilité de son fonctionnement et de son infrastructure

Selon les estimations, le coût de l’énergie en 2023 sera jusqu’à quatre fois plus élevé qu’en 2021

Vendredi 2 décembre 2022 – Comme les autres universités, la Vrije Universiteit Brussel est durement touchée par la crise de l’énergie. D’après les estimations, le coût total de l’énergie de la VUB en 2023 sera jusqu’à quatre fois plus élevé qu’en 2021. Pour l’université, une approche ferme est nécessaire en matière de consommation d’énergie afin de maîtriser ses frais et de poursuivre ses missions principales.

C’est pourquoi la VUB souhaite, par l’intermédiaire de son Energy Save Team, sensibiliser, responsabiliser et inciter l’ensemble de la communauté sur tous les campus à la mise en œuvre d’actions à tous les niveaux de son organisation.

À court terme, un certain nombre de mesures ont été prises en étroite concertation avec les représentants du personnel. Depuis début décembre, l’université ne chauffe plus ses bâtiments à plus de 19 degrés tout au long de la semaine de travail. Par ailleurs, l’université s’attaque aux comportements entraînant un gaspillage d’énergie, comme chauffer inutilement les locaux ou laisser les lampes allumées. Ces mesures permettent de diminuer la facture de gaz naturel de 14 %. Les différentes facultés ainsi que les divers départements et services internes travaillent à l’élaboration de plans d’action pour limiter davantage la consommation d’énergie non seulement à court terme, mais également de façon structurelle.

Transition vers la durabilité

Les moyens disponibles du budget pour l’année 2023 sont consacrés en priorité à des investissements en matière d’efficacité énergétique concernant entre autres les bâtiments des campus construits entre 1970 et 1980 qui n’ont pas encore été rénovés ni rendus durables.

Par le passé, l’université a déjà pris nombre de décisions pour réduire la consommation d’énergie de ses campus et diminuer progressivement ses émissions de CO2. Ainsi, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, l’infrastructure de la piscine, le bâtiment du rectorat Braem, les deux étages supérieurs du bâtiment G ainsi que les bâtiments X et Y ont été rendus plus durables. De nouvelles constructions telles que le Kindercampus Theodoor, des infrastructures en construction telles que le LIC (Learning & Innovation Center) et la rénovation prévue d’Usquare sont réalisées de façon à ce que la consommation d’énergie de ces infrastructures soit nulle. En outre, la priorité est donnée à l’énergie 100 % verte et l’électricité achetée est 100 % verte. L’université installe également un maximum de panneaux solaires photovoltaïques sur ses toits afin de produire une électricité locale verte.

L’ambition « d’accélérer la transition vers la durabilité » est également ancrée dans le Plan d’action climat récemment approuvé par la VUB. Dans le cadre de ce plan, l’université s’engage à atteindre d’ici 2030 des objectifs intermédiaires conformes aux actions nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5 degré. Elle a pour ambition d’être climatiquement neutre d’ici 2050 au plus tard. La crise actuelle de l’énergie va accélérer cette transition vers la durabilité.

Au niveau interuniversitaire, les membres du Conseil universitaire flamand se concertent également afin de prendre des mesures communes pour faire face aux conséquences de la crise de l’énergie.

Une université chaleureuse et unie

La Vrije Universiteit Brussel reconnaît que même si son approche peut limiter les conséquences de la crise de l’énergie, elle ne les éliminera pas complètement. En aucun cas, elle ne souhaite répercuter les coûts sur les collaborateurs et les étudiants. L’université entreprend même des actions pour soutenir les collaborateurs et les étudiants qui ne peuvent pas faire face à la hausse du coût de l’énergie. L’indemnité de télétravail mensuelle reste par exemple d’application pour les collaborateurs. En ce qui concerne les étudiants, l’université a augmenté l’allocation de loyer pour les kots de la VUB ainsi que l’allocation sociale, ce qui lui permet de soutenir davantage les étudiants. Le Caroline Pauwels Noodfonds pour les étudiants soutient les étudiants qui rencontrent des difficultés financières à cause de la crise énergétique, entre autres en versant un pécule de vie et en contribuant à l’achat d’un ordinateur portable et au paiement du loyer. Personne n’est seul pour faire face à cette crise.

Nathalie Vlaemynck
Nathalie Vlaemynck Woordvoerder en algemeen perscontact

 

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