La nouvelle politique concernant les comportements inappropriés de la VUB a deux visages

La nouvelle politique concernant les comportements inappropriés de la VUB a deux visages

La politique «You Are Not Alone » déploie un maximum d'efforts en matière de prévention et de soutien afin que les auteurs de signalements ne se sentent pas seuls.

Mardi 18 octobre – La Vrije Universiteit Brussel passe à la vitesse supérieure en matière de lutte contre les comportements inappropriés sur et autour du campus. Avec sa nouvelle politique « You Are Not Alone » (YANA), l'université déploie un maximum d'efforts en matière de prévention et, en cas de comportements inappropriés répétés, d'un meilleur accompagnement des auteurs de signalements afin qu'ils ne se sentent pas seuls. Les employées de la VUB Elly Audenaert et Sofie De Smet, poursuivront l'élaboration de la politique YANA. « Nous n’abandonnons pas à leur sort les personnes qui cherchent de l'aide, mais nous nous assurons également que les soignants savent vers qui se tourner lorsqu'ils ont eux-mêmes des difficultés ou sont désemparés. »

Le nouveau plan YANA a été rédigé par plusieurs groupes de travail au cours des derniers mois. Mesdames De Smet et Audenaert vont maintenant mettre ces plans en pratique. « Un certain nombre d'actions de YANA ont déjà été réalisées », a déclaré Elly Audenaert. « Nous avons amélioré le fonctionnement de notre propre point d’information. Nous réexaminons la procédure disciplinaire pour le personnel et faisons le même exercice pour les étudiants. Et nous poursuivons activement une communication claire sur les comportements inappropriés. »

« En outre, nous avons travaillé sur la politique « Grenswijs » pour les étudiants », ajoute Sofie De Smet. « Grenswijs a pour objectif de sensibiliser et former les étudiants à la prévention des comportements inappropriés indésirables, à la reconnaissance et à l'acceptation des limites et - en cas de comportement inapproprié - à une réaction ferme. La nouvelle charte baptême de la VUB, qui vise à prévenir toute forme de comportement indésirable pendant les bleusailles et à créer un environnement sûr pour tous les participants sans compromettre les traditions folkloriques, est l'une des actions de Grenswijs qui sont déjà au point. »

Depuis son poste de coordinatrice des aspects psychosociaux et du point d’information, Elly Audenaert, employée de la VUB, a dirigé l'un des groupes de travail. Sofie De Smet, chef du département des affaires étudiantes, a contribué à mettre sur pieds Grenswijs. C'est maintenant à elles de réaliser les points d'action de YANA, E. Audenaert pour le personnel et S. De Smet pour les étudiants.

Sofie De Smet (à gauche) et Elly Audenaert (à droite)
Sofie De Smet (à gauche) et Elly Audenaert (à droite)

Une formation pour témoins sera organisée à l'intention des responsables, des membres du personnel et des étudiants, afin que chacun apprenne à détecter les signaux d’un comportement inapproprié et à réagir de manière appropriée.

Selon E. Audenaert et S. De Smet, c'est « la culture vers laquelle nous voulons tendre : s'adresser à une personne de manière respectueuse si un propos ou un certain comportement vous gênent. »

La VUB lancera une campagne de sensibilisation à partir de la mi-octobre pour faire prendre conscience à sa communauté de ce qu'est un comportement inapproprié, de son impact et de la manière dont elle peut l'aborder si elle y est confrontée. Le message est clair « No Way. Hier trekken wij de grens. » (No Way, nous mettons nos limites ici). Sur les campus de la VUB à Jette et Etterbeek, une ligne orange traversant le campus indique cette limite.

En outre, l'ambition de la VUB, avec tous les prestataires de services, est de développer une politique complémentaire et accueillante. L'université dispose d'un large arsenal de services, de procédures et de personnes pour traiter les plaintes relatives aux comportements inappropriés. Mais ceux-ci ne sont pas encore suffisamment alignés.

« Nous voulons obtenir un paysage d'aide qui soit clair pour tous. Tant pour les personnes qui cherchent de l'aide que pour celles qui travaillent dans ce domaine. » expliquentE. Audenaert et S. De Smet concernant leur projet. « Il y a beaucoup d'acteurs à la VUB et c'est positif car cela signifie que nous considérons le bien-être comme important et qu'il existe de nombreux canaux où vous pouvez demander de l'aide et du soutien. Mais ils ne sont actuellement pas encore alignés et nous allons changer cela. Il est de notre devoir de veiller à ce que cet accompagnement chaleureux et sûr lorsque quelqu'un vit une expérience inappropriée soit réalisé. Et que les plaintes ou les signalements ne restent pas sous le radar ».

La VUB est convaincue que cette nouvelle approche des comportements inappropriés, et la trajectoire qu'elle a suivie ces derniers mois, contribueront à maximiser la sécurité sur le campus pour tous ceux qui y travaillent et étudient.

Nathalie Vlaemynck
Nathalie Vlaemynck Woordvoerder en algemeen perscontact

 

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