Des chercheurs de la VUB diagnostiquent les besoins en matière d’infrastructure des clubs de basket-ball et de volley-ball

Des chercheurs de la VUB diagnostiquent les besoins en matière d’infrastructure des clubs de basket-ball et de volley-ball

Tandis que les Belgian Cats se sont glorieusement qualifiées pour les Jeux olympiques de Paris, les clubs flamands ont du mal à former de nouveaux talents. Ce sont là les constatations de la professeure Inge Derom et de la doctorante Kari Descheemaeker du groupe de recherche Sport & Society de la VUB. À la demande des fédérations sportives Basketbal Vlaanderen et Volley Vlaanderen, elles ont réalisé une étude sur les besoins des clubs sportifs en matière d’infrastructure et sur la croissance actuelle et future du basket-ball et du volley-ball en Flandre.

L’étude a été scindée en deux volets. Le premier était l’analyse des données existantes sur le nombre de membres de Basketbal Vlaanderen et de Volley Vlaanderen. Le deuxième portait sur la conception et la réalisation d’une enquête à grande échelle auprès des clubs sportifs, comprenant un sondage sur l’utilisation et la qualité des infrastructures sportives ainsi que sur les forces et les faiblesses du fonctionnement des clubs. Par le biais d’une enquête en ligne, 131 clubs de basket-ball (58 % du nombre total de clubs) et 98 clubs de volley-ball (38 % du nombre total de clubs) ont fait part de leurs besoins.

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« Aussi bien pour le basket-ball que le volley-ball, nous constatons une évolution positive du nombre de membres affiliés entre 2014 et 2022 », déclare Inge Derom. « Sur la base de la popularité actuelle des sports, nous prévoyons même une augmentation d’ici 2030. » L’augmentation du nombre de membres suppose également une augmentation de l’utilisation des infrastructures sportives. Mais c’est là que les clubs sont confrontés à un problème majeur au niveau local : avec l’accès actuel (et limité) aux infrastructures sportives, environ sept clubs sur dix ne peuvent pas accepter de nouveaux membres. « Les heures dont les clubs disposent dans l’infrastructure existante sont insuffisantes pour organiser des séances d’entraînement et/ou des compétitions. Selon nos résultats, moins de trois clubs sur dix peuvent organiser leurs activités dans une seule infrastructure sportive. En outre, plus de cinq clubs sur dix rencontrent des problèmes au niveau de la qualité de cette infrastructure », déclare Kari Descheemaeker.

Il est inquiétant de constater que de nombreux besoins des clubs de basket-ball et de volley-ball ne sont pas satisfaits. « Il s’agit avant tout du besoin d’heures et de terrains supplémentaires pour organiser des entraînements et des compétitions, mais aussi de la qualité des infrastructures sportives disponibles. Les investissements dans de nouvelles infrastructures telles que des terrains de 3x3 et de beach-volley ont également été cités. Près de cinq clubs de basket-ball sur dix souhaiteraient proposer le 3x3, mais le manque de terrains extérieurs jouables et disponibles ne le permet malheureusement pas », explique Inge Derom. Outre le manque d’infrastructures, plusieurs clubs ont également plafonné le nombre de leurs membres en raison d’un manque d’entraîneurs (qualifiés).

Les résultats sont pertinents pour différentes parties prenantes du secteur du sport, à savoir les clubs sportifs locaux (également pour d’autres sports en salle tels que la gymnastique et le football en salle), les fédérations sportives et les propriétaires/exploitants d’infrastructures sportives. Les investissements dans les infrastructures sportives s’avèrent néanmoins essentiels.


Contact :

Inge Derom

E-mail : [email protected]

GSM : 0498 53 28 47

Koen Stein
Koen Stein Perscontact wetenschap & innovatie

 

 

 

LK
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